
(Agence Ecofin) - Pour assurer une autonomie financière à l'Union Africaine (UA) qui, jusqu'ici, bénéficie de la manne financière de l'Union européenne, le président rwandais Paul Kagame (photo), nouvellement porté à la tête de l'institution panafricaine, a décidé de l'institution d'une taxe de 0,2%, sur certains produits importés par les pays africains.
Si elle procurera une bouffée d'oxygène à l'institution et lui donnera une marge de manoeuvre pour son fonctionnement, cette taxe n'est pas du goût de tous les dirigeants présents au sommet de l'Union africaine, qui s'est achevé le 29 janvier, dans la capitale éthiopienne. Des pays comme l'Egypte ou encore l'Afrique du Sud ne l'accueillent pas avec enthousiasme, au vu de l'extraversion de leur économie. D'autres pays d'Afrique subsaharienne pourraient également connaître une hausse des taxes et impôts sur leur territoire, si jamais cette nouvelle taxe venait à être appliquée de manière systématique.
Bien que certains dénoncent le caractère unilatéral de la mesure et la dérive autoritaire du chef de l'Etat rwandais, une vingtaine de chefs d'Etat ont déjà adopté la mesure.
La taxe sur certains produits importés en Afrique, pourrait constituer une source importante de ressources pour le fonctionnement de l'Union africaine. D'après le Centre de droit commercial pour l'Afrique australe (TRALAC), le continent a......
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